poetik - Illustration _ Gabrielle Emmanuelle Lucy

bouton d’or
la canne à sucre
elle tapait du pied pour la mesure
elle chantait ajusté  avec un vibrato volé
que ferions nous sans nos bonnets de bain
tout autant le va et vient et sa triphasée
c est ton printemps !
Quel printemps !
elle tapait la betterave blanche
la canne s’en remet pas tout le temps
il a tapé à la porte
mauvais cerceau
et
haleine
il a beau frapper fort
les pervers se rév§lent
ils s introduisent dans
cette poetique qui les pourchasse
et cela n'a pas manqué
profanant le texte initial
les ciblant sans retard
pour ce qu ils sont
les abjectes d'une enfance 
qui se doit au doigt a l oeil
et ouverture aux agrèments
et sous ordres
d'avec le silence de maauvais 
plomb
l'assommoir et ce siècle
ya pa tant de différence
des pales extrêmes qui s’interrogent
sidérés de tant de désolation
et promotion sa rassurance
pour le pire aux pistons
connivences des racleurs
en tous genres
et trompette
de en loin de loin
il n'y a pas que les feuilles mortes à pose
à ramasser à la pelle
à regarder tomber
banane à couper
canne à sucre à presser 
s'abstenir de cueillir
des boutons d'or
qui n'en supportent point 
d'être détachés de la terre brune
Emmanuelle Lucy _ adagp  2018
urssaf artiste auteur _
(note. descriptif de ce qu ils font
osent faire en toute impunité 
saccageant le texte mais il faut dire
ils sont faciles à cibler
ce sont bien eux effectivement 
note écrite 1er mars 2025 )